Troisième partie de ce long chemin que nous avons emprunté avec Delbe’.
Le départ était donné aux abords des gués de l’Isen, à la croisée des chemins. Nous avions ensuite fait une pause aux abords de la tour qui domine la Faille de Wulf.
Pour ce troisième épisode, nous repartons à l’aventure aux confins du Pays de Dun.
Au programme, des paysages désertiques, du vert, un peu de vert, et surtout du vert, en fait.
Il fait encore nuit lorsque nous quittons la tour. Malgré mes réticences, cet endroit fut assez paisible tout le long de cette courte nuit. L’objectif de la journée sera de poursuivre notre voyage vers l’Ouest, tant que faire se peut.
Arrivé au pied de la colline, je jette un dernier regard sur cet endroit assez sympathique malgré tout. Les fumées s’élèvent encore depuis la faille, le combat doit toujours faire rage et je me demande s’il a cessé durant la nuit.
Au loin, nous entendons les cris et les cliquetis des lames qui s’entrechoquent. Nous décidons de rester à bonne distance du village, cette guerre n’est pas la nôtre et le regard insistant que me jette Delbe’ n’y changera rien !
Le fleuve poursuit sa route plein Ouest, un bon repère quand le ciel est si sombre.
Toujours dans le brouillard matinal, la forêt que nous traversions semble toucher à sa fin, laissant place à de vastes étendues d’herbes.
Un dernier regard derrière nous, nous confirme que nous avons su mettre une bonne distance entre la faille de Wulf et nous.
Devant nous, un immense plateau fait son apparition à l’Ouest. L’arrêt brutal de la végétation dans ce recoin de la map est quand même assez déstabilisant et effrayant.
La limite entre la forêt et les verts pâturages est très impressionnante. Une fois entré dans la zone verte, le brouillard restant, il ne va pas être facile de s’y repérer.
Les premiers rayons du soleil font leur apparition dans notre dos. Cela fait déjà quelques heures que nous traversons ces plaines et un peu de luminosité est la bienvenue.
Le néant, c’est bien cela. Nous parcourons une immense surface, sans végétation. La forêt que nous avions quittée à l’aube se trouve très loin derrière nous (à gauche sur la photo). J’essaie sans arrêt de me trouver des points de repères dans cet endroit gigantesque, mais avec l’absence de décor, cela n’est pas aisé.
Le soleil levant reste souvent mon meilleur allié pour distinguer l’Est de l’Ouest…
Les collines, plaines et plateaux se succèdent sans fin. Pour couronner le tout, mon estomac commence à émettre quelques sons bizarres, j’ai faim ! Et vous savez qu’un hobbit affamé est un hobbit grincheux, n’est-ce-pas ?
Cette fois-ci, nous sommes perdus. Je ne saurais dire ce que nous avons devant nous. Delbenneth fixe cette montagne au loin, mais ses cordes vocales ne vibrent pas.
La montagne que nous avons maintenant devant nous me semble compliquée à franchir. Je propose donc à mon amie de continuer notre route au pied de ce monument afin de trouver un échappatoire.
Cet endroit est vraiment intéressant. La montagne semble presque coupée en deux, comme si un fleuve la parcourrait autrefois, il y a très longtemps.
Au loin, nous commençons à apercevoir un peu de végétation. Sommes-nous dans la bonne direction ? Pour le savoir, il n’y a plus qu’à parcourir tout ce chemin, en espérant retrouver le fleuve que nous avons perdu ce matin…
On continue l’aventure par ici !
A bientôt,
~Yao